Vous avez été parmi les premiers à faire partie des mécènes de MoHo. En quoi ce projet est-il unique en Europe ?
Ce projet est unique en Europe parce qu’il a la prétention de rassembler autour d’un même lieu, à la fois des entreprises, des étudiants, des citoyens, des chercheurs pour travailler ensemble des sujets d’innovation.
En quoi est-il également essentiel pour la région ?
Dans cette révolution numérique que nous voyons tous en ce moment, je pense que la région doit monter et ne doit pas laisser passer ce train de cette transition numérique, ce projet est une vraie chance pour Caen, pour le bassin Caennais, pour la Normandie et toute la région, de pouvoir concentrer ce pôle, et ce projet dans cette belle ville.
Quel impact ce projet a-t-il sur l’entreprise et ses collaborateurs ?
L’entreprise qui est une entreprise, de plus de 150 ans, qui évolue dans un secteur traditionnel, celui de la fourniture scolaire, et de la fourniture de bureau, est en pleine transformation elle aussi, et j’ai trouvé que adhérer à ce projet était aussi un moyen de faire participer l’ensemble des équipes autour de quelque chose qui va plus loin que l’entreprise, qui lui donne une dimension plus globale.
Pourquoi avoir accepté la Présidence du Fonds de Dotations ?
Ce projet comme vous le savez a été initié par des entrepreneurs qui ont eu le courage d’imaginer, de concevoir et tenir ce projet à bout de bras depuis sa genèse.
Les collectivités locales sous le leadership de Caen-la-mer et de Joel Bruneau et avec le soutien de la Région Normandie ont été séduites par ce projet. Caen-la-mer a saisi l’opportunité d’acquérir ce bâtiment, et financer la réhabilitation de ce lieu qui va être louer au MoHo.
Dès le début du projet, la décision a été prise de créer un bras philanthropique pour soutenir des missions d’intérêt général pour les citoyens qui vivront notamment dans les 1.500m2 totalement gratuit du MoHo. L’implication des mécènes rend ce projet unique.
C’est vraiment un partenariat public/ privé d’une nouvelle forme.
Il était selon moi nécessaire de clarifier les choses, entre les initiateurs de MoHo et futurs exploitants, et les mécènes comme Hamelin, qui ont soutenu ce projet et qui vont continuer à le porter et y participer de façon active. Il était donc nécessaire de séparer l’exploitation de ce lieu, du côté des entrepreneurs de l’équipe MoHo, et de la partie des mécènes. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai accepté la présidence qui représente les entreprises de la région, de France et international et qui soutiennent ce projet.
Quelles sont les prochaines étapes du Fonds de Dotations ?
La prochaine étape est de constituer à recruter des nouveaux mécènes, en terme de financement des aménagements, nous n’en sommes qu’au début.
Et puis ce fond de dotations a une vie propre, qui va au-delà de la création de ce lieu, puisque nous avons l’ambition de porter à travers le fond des actions qui s’appuieront sur ce lieu sur le MoHo mais qui iront plus loin en faveur de l’intérêt général, des populations locales, des étudiants, donc il nous faut de l’argent, donc il faut recruter des nouveaux mécènes, expliquer en quoi ce projet magnifique est un projet pour la région et pour le pays, et puis, continuer à développer ce mécénat.